Le stress et votre santé
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Le stress et votre santé
Par Michel de Sarrieu, Docteur en pharmacie et Directeur Scientifique de Fleurance Nature
Les symptomes du stress
Qu’est-ce que le stress ?
Tout le monde en a déjà entendu parler et en a plus ou moins souffert, mais de quoi s’agit-il réellement ?
La définition médicale du stress est la suivante :
« Il y a stress chaque fois qu’un individu est sollicité par son environnement et doit s’adapter :
Cette sollicitation peut être bonne ou mauvaise. »
Le stress n’est donc pas une maladie de l’homme moderne mais une réaction normale de l’organisme. Il s’agit d’un mécanisme de défense, présent chez tous les êtres vivants, qui permet de mobiliser très rapidement les réserves de l’organisme pour assurer survie et adaptation.
Par exemple, l’élévation du rythme cardiaque et respiratoire permet de mieux oxygéner les muscles ; c’est une réaction animale (préparation à la fuite ou au combat face à un danger).
Mais il peut aussi faire perdre les moyens et nuire à l’action..
Les causes de stress sont multiples (problèmes familiaux, soucis de santé, surcharge de travail, tracas du quotidien) et les réactions très différentes d’un individu à l’autre (maux de tête, palpitations, tremblements …).
* Quelques chiffres …
+ Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), près de 450 millions de personnes seraient directement concernées par le stress dans le monde. En France, on estime ce chiffre à 4 millions, soit près d’1 personne sur 15.
+ Entre 23 000 et 36 000 décès par an seraient dus au stress en France [1].
+ Une enquête à l’échelle européenne a révélé que pour 17% des Européens, le stress était considéré comme le facteur de risque le plus important pour la santé, à égalité avec le tabac [2].
Quelles sont les composantes du stress ?
Lorsque l’on parle de stress, 3 composantes entrent en jeu [3]
o la source de stress : elle peut être d’origine physique, mentale, sociale, émotionnelle ou encore physiologique, d’importance mineure ou majeure, prévue ou inattendue, positive ou négative…
o la réaction de stress : cette modification de l’environnement induit la sécrétion par le cerveau de molécules particulières (les neurotransmetteurs), responsables d’une cascade de réactions physiologiques. Ces réponses doivent permettre à l’organisme de s’adapter rapidement à la situation.
o l’attitude face au stress : nous ne sommes malheureusement pas tous égaux face au stress et certains d’entre nous y sont plus sensibles. Ce qui peut être véritablement stressant pour nous, ne peut être que gênant pour quelqu’un d’autre. C’est notre façon de voir, de ressentir un évènement qui le rend plus ou moins stressant.
Physiologie du stress
2 voies distinctes sont activées pour faire face à un stress :
o une voie rapide et immédiate (phase d’alarme) : elle conduit à la sécrétion de deux neurotransmetteurs (l’adrénaline et la noradrénaline) qui préparent l’organisme à l’effort : accélération du rythme cardiaque et de la respiration, dilatation des pupilles, augmentation de la sudation, diminution de l’activité digestive.
o une voie lente et prolongée (phase de résistance) : lorsque l’agent stressant persiste, le taux de glucocorticoïdes sanguins augmente. Il s’ensuit une cascade de réactions conduisant à la sécrétion de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol permet de mobiliser les réserves sous formes d’hydrates de carbone (glucides) pour permettre une adaptation à plus long terme. C’est à partir de ce moment là que l’on observe les premières manifestations durables du stress : irritabilité, maux de tête, insomnies…
Manifestations du stress
Les symptômes du stress sont très variables et se manifestent différemment d’une personne à l’autre.
On distingue classiquement 4 types de symptômes liés au stress :
o les symptômes physiques : tensions musculaires, maux de tête, fatigue, troubles du sommeil ou de l’appétit
o les symptômes mentaux : manque de concentration, difficultés de mémorisation, indécision, erreurs répétées
o les symptômes émotionnels : irritabilité, anxiété, inquiétude, mélancolie, tristesse, sautes d’humeur, angoisses
o les symptômes comportementaux : comportements addictifs et/ou compulsifs (chocolat, tabac, alcool..), tendance à l’isolement, difficultés dans les relations sociales…
En cas de stress très intense ou prolongé, l’individu peut entrer dans une phase dite « d’épuisement » : l’organisme ne parvient plus à réagir, la fatigue s’installe durablement, les troubles du sommeil deviennent récurrents, de graves pathologies peuvent même apparaître (dépression, affections cardiaques, hypertension, crises d’asthme, spasmophilie…) [4].
Peut-on mesurer le stress ?
Le stress peut se mesurer :
o de façon physiologique : par la quantité de cortisol sécrétée,
o de façon psychologique : cette approche clinique, qui consiste à mesurer et à chiffrer des « opérations de l’esprit », permet de construire des échelles du stress.
L’échelle des évènements de la vie, de Holmes et Rahe (1967), qui tente de « chiffrer » le stress causé par différentes situations :
Mort du conjoint 100
Divorce 75
Perte d’emploi 70
Mort d’un proche 60
Licenciement 60
Retraite 45
Grossesse 39
Problèmes financiers 35
Ou encore, l’échelle des stress positifs :
Bien s’entendre avec son conjoint 76.3
Bien s’entendre avec ses amis 74.4
Se sentir en bonne santé 72.7
Bien dormir 69.7
Bien manger 68.4
Se sentir bien chez soi 65.6
Existe-t-il un bon stress et un mauvais stress ?
Oui.
o Tant que la stimulation n’est pas anormalement élevée et ne contraint pas l’individu, on parle de bon stress (« eustress »). De nombreuses études ont ainsi montré que le niveau de performance (physique ou intellectuelle) est supérieur en situation de stress modéré et beaucoup d’entre nous ont besoin de ce petit stress quotidien pour être efficaces au travail. Certaines personnes recherchent l’excitation liée au stress dans le sport, la compétition ou la pratique d’activité dite « à sensations » (saut à l’élastique, parachutisme, ski hors piste…).
o Mais, dès lors que la stimulation externe s’inscrit dans la durée ou nous contraint de façon excessive, on parle de mauvais stress (« distress ») : l’organisme ne parvient pas à s’adapter et des déséquilibres physiques, mentaux ou comportementaux s’installent.
Le stress fait-il grossir ?
Oui et non.
o Des études chez le rat ont montré que les glucocorticoïdes (sécrétés en réponse à un stress) favorisaient le stockage des graisses.
Ces résultats sont-ils transposables à l’homme ? Aujourd’hui, on ne sait pas.
Cependant, il est établi que la plupart des personnes ayant du mal à gérer leur stress compensent en mangeant des aliments gras et/ou sucrés, favorisant ainsi l’accumulation de graisses.
Concernant la prise de poids, des études ont montré que des femmes soumises à un stress psychologique intense avaient une propension plus grande à prendre du poids. Ainsi, une étude américaine menée au près de 2017 femmes pendant 4 ans a montré que les femmes qui avaient subi les stress les plus importants (divorce, mort d’un proche..) avaient pris significativement plus de poids [5].
Cependant, là encore, ces réponses sont fonction de l’intensité du stress subi, et aussi du métabolisme de la personne stressée. Nous avons tous dans notre entourage des hommes ou des femmes, très actifs, qui mangent mal, soumis à un stress quotidien et qui pourtant restent minces…
Du lien entre stress et sommeil…
o Difficultés à s’endormir, nuits agités, insomnies légères… des perturbations de la qualité et de la durée du sommeil sont souvent évoquées par les personnes souffrant du stress.
Dans ces cas là, mieux vaut éviter de se jeter sur les somnifères, antidépresseurs et autres anxiolytiques. Efficaces certes, mais souvent addictifs et mauvais pour la santé, sans compter les effets secondaires : somnolences, pertes de mémoire, étourdissements…
Il existe en effet des alternatives naturelles efficaces : qu’ils soient d’origine végétale, animale ou marine, certains actifs vous aident à lutter efficacement et au quotidien contre le stress et les nuits agitées.
Ces aliments qui vous aident à lutter contre le stress
* Les Oméga 3 (dont EPA et DHA)
Ils représentent plus de 45% des lipides du cerveau et influencent le métabolisme des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine) impliqués dans l’humeur, l’émotion.
Où les trouver ? Poissons gras (sardine, anchois, maquereau, saumon, hareng), crustacés et certaines huiles de table (huiles de colza et de noix)
A quelles doses ? 1,6 g/jour d’Oméga 3 pour les femmes, 2 g/jour pour les hommes.
Pour vous aider ? Les compléments alimentaires riches en Oméga 3 extraits d’huiles de poissons.
* Le magnésium
Cet élément, qui participe à plus de 300 réactions dans notre organisme, agit sur la transmission de l’influx nerveux et a une action régulatrice et équilibrante sur le système nerveux. Il aide ainsi à moduler la réactivité au stress et à lutter contre la fatigue intellectuelle.
A quelles doses ? Les Apports Journaliers Recommandés en magnésium sont de 300 mg/jour. 70% des Français sont en deçà de cette recommandation. Or, un manque de magnésium entraîne un état de fatigue nerveuse et physique.
Pour vous aider ? Les compléments alimentaires riche en magnésium et vitamine B6, qui agissent en synergie pour vous aider à retrouver détente et équilibre.
* Le Lactium
Cet extrait naturel de lait contient un peptide bioactif aux propriétés relaxantes, à l’origine de l’action anti-stress du lactium. Son efficacité sur les symptômes liés au stress a été prouvée par 5 études cliniques auprès de 190 volontaires.
Sans accoutumance ni effet secondaire, le lactium réduit significativement la réactivité au stress des personnes en ayant consommé.
A quelles doses ? Une dose quotidienne de 150 mg de lactium suffit à obtenir un effet relaxant et anti-stress optimal.
* Les plantes
L’aubépine, l’eschscholtzia, le houblon, le millepertuis exercent une activité anxiolytique ou antidépressive intéressante et reconnue scientifiquement.
Ces aliments qui vous aident à retrouver des nuits calmes et sereines :
Utilisées en infusions depuis des siècles, de nombreuses plantes ont désormais fait leurs preuves dans la lutte et la prévention des troubles du sommeil. Le houblon est ainsi traditionnellement utilisé pour lutter contre les états de stress et les troubles du sommeil ; il exercerait une action sédative comparable à celle de certains somnifères, et ce, sans les effets secondaires.
Autres plantes à activité sédative modérée : la mélisse, la matricaire, le tilleul, la verveine.
Les clés de la sérénité
• S’accorder des moments de pause, que ce soit au travail ou à la maison.
• Travailler sa respiration. Prendre par exemple l’habitude de faire trois à quatre grandes inspirations successives à différents moments de la journée.
• Faire de l’activité physique régulière : natation, marche, course… La fatigue physique permet de mieux évacuer les tensions nerveuses.
• Essayer d’identifier au mieux les sources de stress et prendre le recul nécessaire pour mieux y faire face.
• Se masser la nuque ou les épaules dès les premiers signes de tensions musculaires.
Bibliographie :
[1] selon les économistes S. Béjean et H. Sultan-Taïeb, Université de Bourgogne.
[2] enquête consommateur réalisée par Globescan, présentée en 2005.
[3] Compte rendu de la conférence SFA anti-stress 2005 : Etat actuel de la recherche scientifique sur les ingrédients anti-stress et bien-être, Société Française des Antioxydants, 2005.
[4] Stress Contrôle, Dr Daniel Gloaguen, Editions Alpen, 2005.
[5] TT. Lewis et al., unpublished results from the Study of Women’s Health Across the Nation (SWAN) presented at the American Psychosomatic Society Annual Meeting, held March 2-5 in Vancouver, British Columbia, Canada.
Les symptomes du stress
Qu’est-ce que le stress ?
Tout le monde en a déjà entendu parler et en a plus ou moins souffert, mais de quoi s’agit-il réellement ?
La définition médicale du stress est la suivante :
« Il y a stress chaque fois qu’un individu est sollicité par son environnement et doit s’adapter :
Cette sollicitation peut être bonne ou mauvaise. »
Le stress n’est donc pas une maladie de l’homme moderne mais une réaction normale de l’organisme. Il s’agit d’un mécanisme de défense, présent chez tous les êtres vivants, qui permet de mobiliser très rapidement les réserves de l’organisme pour assurer survie et adaptation.
Par exemple, l’élévation du rythme cardiaque et respiratoire permet de mieux oxygéner les muscles ; c’est une réaction animale (préparation à la fuite ou au combat face à un danger).
Mais il peut aussi faire perdre les moyens et nuire à l’action..
Les causes de stress sont multiples (problèmes familiaux, soucis de santé, surcharge de travail, tracas du quotidien) et les réactions très différentes d’un individu à l’autre (maux de tête, palpitations, tremblements …).
* Quelques chiffres …
+ Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), près de 450 millions de personnes seraient directement concernées par le stress dans le monde. En France, on estime ce chiffre à 4 millions, soit près d’1 personne sur 15.
+ Entre 23 000 et 36 000 décès par an seraient dus au stress en France [1].
+ Une enquête à l’échelle européenne a révélé que pour 17% des Européens, le stress était considéré comme le facteur de risque le plus important pour la santé, à égalité avec le tabac [2].
Quelles sont les composantes du stress ?
Lorsque l’on parle de stress, 3 composantes entrent en jeu [3]
o la source de stress : elle peut être d’origine physique, mentale, sociale, émotionnelle ou encore physiologique, d’importance mineure ou majeure, prévue ou inattendue, positive ou négative…
o la réaction de stress : cette modification de l’environnement induit la sécrétion par le cerveau de molécules particulières (les neurotransmetteurs), responsables d’une cascade de réactions physiologiques. Ces réponses doivent permettre à l’organisme de s’adapter rapidement à la situation.
o l’attitude face au stress : nous ne sommes malheureusement pas tous égaux face au stress et certains d’entre nous y sont plus sensibles. Ce qui peut être véritablement stressant pour nous, ne peut être que gênant pour quelqu’un d’autre. C’est notre façon de voir, de ressentir un évènement qui le rend plus ou moins stressant.
Physiologie du stress
2 voies distinctes sont activées pour faire face à un stress :
o une voie rapide et immédiate (phase d’alarme) : elle conduit à la sécrétion de deux neurotransmetteurs (l’adrénaline et la noradrénaline) qui préparent l’organisme à l’effort : accélération du rythme cardiaque et de la respiration, dilatation des pupilles, augmentation de la sudation, diminution de l’activité digestive.
o une voie lente et prolongée (phase de résistance) : lorsque l’agent stressant persiste, le taux de glucocorticoïdes sanguins augmente. Il s’ensuit une cascade de réactions conduisant à la sécrétion de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol permet de mobiliser les réserves sous formes d’hydrates de carbone (glucides) pour permettre une adaptation à plus long terme. C’est à partir de ce moment là que l’on observe les premières manifestations durables du stress : irritabilité, maux de tête, insomnies…
Manifestations du stress
Les symptômes du stress sont très variables et se manifestent différemment d’une personne à l’autre.
On distingue classiquement 4 types de symptômes liés au stress :
o les symptômes physiques : tensions musculaires, maux de tête, fatigue, troubles du sommeil ou de l’appétit
o les symptômes mentaux : manque de concentration, difficultés de mémorisation, indécision, erreurs répétées
o les symptômes émotionnels : irritabilité, anxiété, inquiétude, mélancolie, tristesse, sautes d’humeur, angoisses
o les symptômes comportementaux : comportements addictifs et/ou compulsifs (chocolat, tabac, alcool..), tendance à l’isolement, difficultés dans les relations sociales…
En cas de stress très intense ou prolongé, l’individu peut entrer dans une phase dite « d’épuisement » : l’organisme ne parvient plus à réagir, la fatigue s’installe durablement, les troubles du sommeil deviennent récurrents, de graves pathologies peuvent même apparaître (dépression, affections cardiaques, hypertension, crises d’asthme, spasmophilie…) [4].
Peut-on mesurer le stress ?
Le stress peut se mesurer :
o de façon physiologique : par la quantité de cortisol sécrétée,
o de façon psychologique : cette approche clinique, qui consiste à mesurer et à chiffrer des « opérations de l’esprit », permet de construire des échelles du stress.
L’échelle des évènements de la vie, de Holmes et Rahe (1967), qui tente de « chiffrer » le stress causé par différentes situations :
Mort du conjoint 100
Divorce 75
Perte d’emploi 70
Mort d’un proche 60
Licenciement 60
Retraite 45
Grossesse 39
Problèmes financiers 35
Ou encore, l’échelle des stress positifs :
Bien s’entendre avec son conjoint 76.3
Bien s’entendre avec ses amis 74.4
Se sentir en bonne santé 72.7
Bien dormir 69.7
Bien manger 68.4
Se sentir bien chez soi 65.6
Existe-t-il un bon stress et un mauvais stress ?
Oui.
o Tant que la stimulation n’est pas anormalement élevée et ne contraint pas l’individu, on parle de bon stress (« eustress »). De nombreuses études ont ainsi montré que le niveau de performance (physique ou intellectuelle) est supérieur en situation de stress modéré et beaucoup d’entre nous ont besoin de ce petit stress quotidien pour être efficaces au travail. Certaines personnes recherchent l’excitation liée au stress dans le sport, la compétition ou la pratique d’activité dite « à sensations » (saut à l’élastique, parachutisme, ski hors piste…).
o Mais, dès lors que la stimulation externe s’inscrit dans la durée ou nous contraint de façon excessive, on parle de mauvais stress (« distress ») : l’organisme ne parvient pas à s’adapter et des déséquilibres physiques, mentaux ou comportementaux s’installent.
Le stress fait-il grossir ?
Oui et non.
o Des études chez le rat ont montré que les glucocorticoïdes (sécrétés en réponse à un stress) favorisaient le stockage des graisses.
Ces résultats sont-ils transposables à l’homme ? Aujourd’hui, on ne sait pas.
Cependant, il est établi que la plupart des personnes ayant du mal à gérer leur stress compensent en mangeant des aliments gras et/ou sucrés, favorisant ainsi l’accumulation de graisses.
Concernant la prise de poids, des études ont montré que des femmes soumises à un stress psychologique intense avaient une propension plus grande à prendre du poids. Ainsi, une étude américaine menée au près de 2017 femmes pendant 4 ans a montré que les femmes qui avaient subi les stress les plus importants (divorce, mort d’un proche..) avaient pris significativement plus de poids [5].
Cependant, là encore, ces réponses sont fonction de l’intensité du stress subi, et aussi du métabolisme de la personne stressée. Nous avons tous dans notre entourage des hommes ou des femmes, très actifs, qui mangent mal, soumis à un stress quotidien et qui pourtant restent minces…
Du lien entre stress et sommeil…
o Difficultés à s’endormir, nuits agités, insomnies légères… des perturbations de la qualité et de la durée du sommeil sont souvent évoquées par les personnes souffrant du stress.
Dans ces cas là, mieux vaut éviter de se jeter sur les somnifères, antidépresseurs et autres anxiolytiques. Efficaces certes, mais souvent addictifs et mauvais pour la santé, sans compter les effets secondaires : somnolences, pertes de mémoire, étourdissements…
Il existe en effet des alternatives naturelles efficaces : qu’ils soient d’origine végétale, animale ou marine, certains actifs vous aident à lutter efficacement et au quotidien contre le stress et les nuits agitées.
Ces aliments qui vous aident à lutter contre le stress
* Les Oméga 3 (dont EPA et DHA)
Ils représentent plus de 45% des lipides du cerveau et influencent le métabolisme des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine) impliqués dans l’humeur, l’émotion.
Où les trouver ? Poissons gras (sardine, anchois, maquereau, saumon, hareng), crustacés et certaines huiles de table (huiles de colza et de noix)
A quelles doses ? 1,6 g/jour d’Oméga 3 pour les femmes, 2 g/jour pour les hommes.
Pour vous aider ? Les compléments alimentaires riches en Oméga 3 extraits d’huiles de poissons.
* Le magnésium
Cet élément, qui participe à plus de 300 réactions dans notre organisme, agit sur la transmission de l’influx nerveux et a une action régulatrice et équilibrante sur le système nerveux. Il aide ainsi à moduler la réactivité au stress et à lutter contre la fatigue intellectuelle.
A quelles doses ? Les Apports Journaliers Recommandés en magnésium sont de 300 mg/jour. 70% des Français sont en deçà de cette recommandation. Or, un manque de magnésium entraîne un état de fatigue nerveuse et physique.
Pour vous aider ? Les compléments alimentaires riche en magnésium et vitamine B6, qui agissent en synergie pour vous aider à retrouver détente et équilibre.
* Le Lactium
Cet extrait naturel de lait contient un peptide bioactif aux propriétés relaxantes, à l’origine de l’action anti-stress du lactium. Son efficacité sur les symptômes liés au stress a été prouvée par 5 études cliniques auprès de 190 volontaires.
Sans accoutumance ni effet secondaire, le lactium réduit significativement la réactivité au stress des personnes en ayant consommé.
A quelles doses ? Une dose quotidienne de 150 mg de lactium suffit à obtenir un effet relaxant et anti-stress optimal.
* Les plantes
L’aubépine, l’eschscholtzia, le houblon, le millepertuis exercent une activité anxiolytique ou antidépressive intéressante et reconnue scientifiquement.
Ces aliments qui vous aident à retrouver des nuits calmes et sereines :
Utilisées en infusions depuis des siècles, de nombreuses plantes ont désormais fait leurs preuves dans la lutte et la prévention des troubles du sommeil. Le houblon est ainsi traditionnellement utilisé pour lutter contre les états de stress et les troubles du sommeil ; il exercerait une action sédative comparable à celle de certains somnifères, et ce, sans les effets secondaires.
Autres plantes à activité sédative modérée : la mélisse, la matricaire, le tilleul, la verveine.
Les clés de la sérénité
• S’accorder des moments de pause, que ce soit au travail ou à la maison.
• Travailler sa respiration. Prendre par exemple l’habitude de faire trois à quatre grandes inspirations successives à différents moments de la journée.
• Faire de l’activité physique régulière : natation, marche, course… La fatigue physique permet de mieux évacuer les tensions nerveuses.
• Essayer d’identifier au mieux les sources de stress et prendre le recul nécessaire pour mieux y faire face.
• Se masser la nuque ou les épaules dès les premiers signes de tensions musculaires.
Bibliographie :
[1] selon les économistes S. Béjean et H. Sultan-Taïeb, Université de Bourgogne.
[2] enquête consommateur réalisée par Globescan, présentée en 2005.
[3] Compte rendu de la conférence SFA anti-stress 2005 : Etat actuel de la recherche scientifique sur les ingrédients anti-stress et bien-être, Société Française des Antioxydants, 2005.
[4] Stress Contrôle, Dr Daniel Gloaguen, Editions Alpen, 2005.
[5] TT. Lewis et al., unpublished results from the Study of Women’s Health Across the Nation (SWAN) presented at the American Psychosomatic Society Annual Meeting, held March 2-5 in Vancouver, British Columbia, Canada.
Area- Général fondateur
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Date d'inscription : 09/02/2009
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